Il était accompagné de plusieurs familles de malades psychiques dont la fratrie avait accepté de témoigner en privé sur le théme : "quand la fratrie prend le relais des parents d'adultes handicapés" Elle y faisait réfèrence à l'étude d'Héléne DAVTIAN de l'UNAFAM publié en 2003 . Le professeur Massoubre faisait partie du jury. Elle a bien spécifié la présence de l'UNAFAM et la différence entre le handicap psychique ou les frères et soeurs ont toujours la crainte d'être touchés un jour par cette maladie, et le handicap mental, où ce risque n'existe pas, après la naissance.
Cette thèse peut permettre aux fratries concernées par le handicap psychique de sortir du secret, du déni, de la honte, de la culpabilté, de la peur, mais aussi du devoir et du sacrifice, que je juge malsains, à deux conditions :
- Que les parents montrent l'exemple et acceptent rapidement la maladie de leur proche, l'emmenent aux soins et à leur maintien en l'accompagnant dans son parcours de vie, pour lui redonner son autonomie.
Celà permettra à la fratrie d'avoir une tache moins lourde, et au malade de ne pas se sentir dépendant.
- Que des généralistes choisissent de se former aux maladies psychiatriques, pour être des réferents dans ce domaine, et puissent déceler en tant que médecins de familles les premiers signes de la maladie,
en concertation avec des psychiatres. Mais aussi que médecins et psychiatres pratiquent l'alliance thérapeutique avec les familles et entendent et prennent en compte les fratries qui ont pris le relais où vont le prendre."